Cette technique
utilisée dans
l'industrie pour traiter les pièces de métal ou
dans la marine pour dégommer
les zones d'envol des portes avions
n’a
été utilisée en France qu’en
1987 de manière opérationnelle pour
régénérer
l'adhérence des revêtements routiers .
Le
procédé consiste à projeter
à
très grande vitesse sur la chaussée des
micro-billes d’acier.
Le choc des
billes avec la surface
du revêtement a trois effets principaux :
il
nettoie la surface de la chaussée, fonction
recherchée à l’origine pour le
dégommage
des pistes,
il
dégage en surface le mortier de scellement des granulats,
augmentant ainsi
sa macrotexture,
il
crée sur la surface des granulats une multitude de micro
trous (bien visibles
avec une simple loupe), qui crée une microtexture.
L’action
sur des paramètres
différents tels que la taille des billes (Ø0.8
à 1,6mm), le débit, la vitesse
de projection, la vitesse d’avancement permet
d’obtenir les qualités
d’adhérence requises.
Ces billes,
lorsqu’elles frappent le
revêtement rebondissent dans la machine
et sont récupérées,
nettoyées et recyclées. Les poussières
produites
sont aspirées et stockées pour être
ensuite évacuées en décharge et
traitées
selon les normes en vigueur.
Cette technique
présente l’avantage
de régler les problèmes
d’adhérence avec un coût très
compétitif. On peut
constater, en effet, une nette augmentation de
l’adhérence en
mesurant l'augmentation de la
« hauteur
de sable » et les
coefficients de
frottement longitudinal et transversal.
Sa
durée de vie (10 ans environ)
dépendra des performances des granulats du sable en
matière de spécifications
requises pour la dureté et la résistance au
polissage.
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